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Expressions anciennes

Le vocabulaire des Fables de La Fontaine : les expressions anciennes

A leurs dépens : pour leurs malheur.

Attendre les zéphyrs : attendre le printemps.

Ayant patte blanche : étant de souche aristocratique.

Barbacoles : maîtres d’école qui portent une longue barbe.

Bien et beau : bel et bien.

Chacun de sa part : chacun de son côté.

Crier haro sur quelqu’un : s’indigner publiquement contre quelqu’un, s’écrier contre ce qu’il a dit ou fait.

Depuis tantôt : depuis bientôt.

Donner contre : frapper contre.

Enfiler la venelle : prendre la fuite.

En voici pour essai : à titre d’exemple.

Etre en dispute : avoir une discussion.

Etre en gésine : se dit d’une femme en couches.

Etre à l’essor : se dit d’un oiseau qui vole loin de son nid pour ses différents besoin.

Faire la figue : braver.

Faire le veau : locution ancienne qui signifie « se prélasser », « se tenir d’une manière nonchalante ».

Faire enchâsser : par plaisanterie, conserver comme une relique ce qui ne mérite pas un pareil soin.

Faire les feux : ancienne expression qui signifie « se réjouir ».

Faire chère lie : locution ancienne qui signifie « faire bonne chère, manger à sa faim dans la bonne humeur et la gaieté »

Faire frairie (ou être de frairie, prendre part à une frairie) : effectuer en joyeuse compagnie un repas aux mets variés et copieux.

Faire sa main : acquérir de façon illégale.

Foin de … : interjection qui exprime la répulsion, la colère, le dédain que l’on éprouve pour quelque chose, pour quelqu’un.

Fontaine de jouvence : fontaine mythique de l’éternelle jeunesse.

Fouiller à l’escarcelle : littéralement, « mettre la main à la poche », « y aller de son argent », une escarcelle étant, dans l’antiquité, une bourse pendue à la ceinture.

Il avait du comptant : il avait de l'argent

Je vous expliquerai le nœud : je vous révèlerai un secret.

Jouer quelque méchant parti : jouer un mauvais tour.

La gent trotte-menue : les souris.

Lécher l'ours : locution ancienne qui signifie "étudier une affaire".

Le mari « repart » : signifie  que le mari « réplique ».

Les citoyennes des étangs : les grenouilles.

Messer lion : pour « Mon sire lion ».

Mot du guet : mot secret donné entre des soldats qui sont de garde pour qu'ils puissent se reconnaître entre eux. L'équivalent actuel est le "mot de passe".

Ne laisser que le sac et les quilles : ancienne locution qui signifie « s’en aller en ne laissant rien aux autres ».

Obole : l’expression « point de pigeon pour une obole » se dit pour exprimer qu’ « une chose coûte de l’argent, des soins, des peines ».

Penser tomber de sa hauteur : être saisi de surprise.

Plein du jus de la treille : ivre.

Porter le bonnet vert : avoir fait cession de ses biens à ses créanciers. 

Pour plus de ménage : pour des raisons d’économie.

Qui te panades : pour « qui te pavanes ».

Sa contingente part : la part qui lui revient.

Se tenir à l’erte : se tenir sur ses gardes.

Se tirer en Gascon d’une semblable affaire : se tirer d’une semblable affaire sans montrer sa peur. Les Gascons avaient la réputation d’être des fanfarons.

Tenir table : on dit qu’un homme tient table, lorsqu’il a à son ordinaire, plusieurs couverts pour les étrangers.

Tirer le long : s’esquiver, s’enfuir.

Tirer sur le grison : avoir les cheveux qui grisonnent.

Train de sénateur : locution qui désigne une démarche lente et empesée.

« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » : dicton (mieux vaut se contenter de quelque chose que l’on possède plutôt que de vouloir posséder quelque chose de mieux mais dont la possession reste hypothétique, c’est-à-dire incertaine. En d’autres termes, « contentons-nous de ce que nous avons ».

« Vive le Roi, vive la Ligue » : dire par diplomatie une chose et son contraire (la ligue catholique française fut dirigée contre Henri III, puis Henri IV, et les catholiques.